L’évolution historique et culturelle des couleurs : Un voyage à travers le temps
La montée en puissance du bleu
Autrefois négligé par les Grecs et les Romains, le bleu a gagné en importance au XIIe siècle en tant que symbole de la lumière divine dans l’art chrétien. Utilisé dans des contextes religieux et royaux, il est devenu une couleur universelle de calme et de profondeur à l’époque moderne.
Connu pour sa dualité, le rouge symbolise le pouvoir et la passion depuis la préhistoire. Associé à la guerre, la force et la révolution, mais aussi à l’amour et au péché, son utilisation a varié, passant d’une couleur de luxe au Moyen Âge à un symbole de révolution au XVIIIe siècle.
Représentant universellement la pureté et l’innocence, le blanc est un pilier de l’art depuis la préhistoire. Avec l’avènement de l’impression, il s’est associé à l’absence et à la neutralité. En Occident, il symbolise la paix et la pureté, tandis qu’en Asie, il est lié au deuil.
Historiquement perçu comme instable et associé à la chance et à la malchance, le symbolisme du vert a évolué. Jadis considéré comme excentrique ou terne, il est désormais lié à la nature et à l’écologie, reflétant un changement culturel moderne vers la conscience environnementale.
Dans la culture occidentale, le jaune a été associé à la trahison et à l’infamie, contrastant avec ses connotations positives en Asie. Sa réputation s’est améliorée avec les Impressionnistes, et il est désormais vu comme un symbole d’énergie et de gaieté.
Représentant l’autorité, l’élégance et le deuil, l’importance du noir a grandi après le Moyen Âge. Il est devenu une couleur de pouvoir et d’austérité pendant la Réforme et est maintenant associé à la sophistication et à la formalité.
