Récrire l’Amérique : la peinture d’Edward Hopper mise en fiction

Introduction à l’univers d’Edward Hopper


L’article “Récrire l’Amérique : la peinture d’Edward Hopper mise en fiction” de Simone Grossman, publié dans la revue Études françaises, explore comment les œuvres du peintre américain Edward Hopper, notamment “Nighthawks” (1942) et “Western Motel” (1957), ont inspiré des récits littéraires qui réinterprètent la solitude urbaine et le réalisme américain. Les romans “Les enfants de Manhattan” de Marie-Jeanne Méoule et “L’arrière-saison” de Philippe Besson s’appuient sur ces tableaux pour développer des narrations qui mettent en lumière la déliquescence de l’Amérique des années 1940.


Récrire l’Amérique : la peinture d’Edward Hopper mise en fiction

Philippe Besson et l’atmosphère de “Nighthawks”


Besson, dans “L’arrière-saison”, transpose l’atmosphère de “Nighthawks” dans un café de Cape Cod, où une dramaturge attend son amant. Le récit met en scène une critique sociale de l’Amérique conservatrice, en soulignant la marginalité de la femme artiste face aux stéréotypes de l’époque. La couleur rouge, omniprésente, symbolise le désir et le scandale, tandis que la lumière joue un rôle catalyseur dans l’intrigue amoureuse.


Edward Hopper and American Solitude | The New Yorker

Marie-Jeanne Méoule et les personnages de Hopper


Méoule, dans “Les enfants de Manhattan”, intègre les personnages de Hopper dans des récits qui évoquent la présence immémoriale des Amérindiens en Amérique du Nord. Dans “Eddy”, un Indien Mohawk, ancien ouvrier devenu laveur de vitres, observe la vie américaine à travers les fenêtres des cafés, offrant une perspective critique sur la modernité et la technologie. “Georgia” met en scène Georgia O’Keeffe, amie des Hopper, dans un désert du Nouveau-Mexique, où elle rencontre une vieille Amérindienne, symbolisant la résurgence de l’indianité.


L’éclat du réalisme américain : Edward Hopper et la solitude urbaine …

La portée sociocritique des tableaux de Hopper


Les deux auteurs, par leurs réinterprétations narratives, soulignent la portée sociocritique des tableaux de Hopper, qui transmettent une vision pessimiste de l’Amérique, marquée par l’aliénation et la solitude. Les récits de Besson et Méoule révèlent comment la peinture de Hopper, avec ses couleurs et sa lumière, dynamise l’écriture et suscite une réflexion sur la vie dans le Nouveau Monde.


Pourquoi le tableau “Nighthawks” d’Edward Hopper est si populaire

Symbolisme et critique sociale dans “L’arrière-saison”


Dans “L’arrière-saison”, la couleur rouge et la lumière jouent un rôle crucial, symbolisant le désir et le scandale, tout en catalysant l’intrigue amoureuse. Cette utilisation des éléments visuels de Hopper permet à Besson de critiquer l’Amérique conservatrice et de mettre en avant la marginalité de la femme artiste face aux stéréotypes de l’époque.


Analyse d’un chef-d’œuvre : Nighthawks de Edward Hopper

La critique de la modernité dans “Les enfants de Manhattan”


Dans “Les enfants de Manhattan”, Méoule utilise les personnages de Hopper pour critiquer la modernité et la technologie. À travers le personnage d’Eddy, un Indien Mohawk, elle offre une perspective unique sur la vie américaine, soulignant la résurgence de l’indianité et la critique de la modernité.


L’univers d’Edward Hopper – Aparences

Sources utilisées :